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Julien Clerc, artiste libre et populaire

Portrait de Julien Clerc réalisé par le Studio Harcourt en 2008[CC/Studio Harcourt]

Comme Johnny Hallyday ou Alain Souchon, Julien Clerc reste l’un des chanteurs préférés des Français depuis plus de quatre décennies. Ses textes et ses mélodies ont bercé des générations. Après plus de quarante ans de carrière, l’interprète traverse les années et continue de séduire les femmes avec ses chansons vibrantes.

 

Archive – Article publié le lundi 15 septembre 2008

 

« Ce n’est rien », « Mélissa », « Fais-moi une place », « La fille aux bas nylon », « This melody », Julien Clerc compte parmi son répertoire plus d’une trentaine de tubes enregistrés depuis ses débuts en 1968. Une année symbolique pour un chanteur au «cœur de rocker».

 

Vidéo : « Ce n’est rien » (1971)

 

 

Stars des années yéyé

Grâce à son père, haut fonctionnaire à l’Unesco, le jeune Paul-Alain Leclerc découvre la musique classique. Sa mère, d’origine guadeloupéenne, lui passe en boucle les disques des grands noms de la chanson française. Sur les bancs du lycée Lakanal à Sceaux, l’adolescent fait la connaissance de Maurice Viallet, surnommé Momo, qui deviendra par la suite l’un de ses paroliers. Quelques années plus tard, et après un échec à la préparation de l’Institut d’études politiques à Paris, il rencontre en 1966, à la faculté de droit de la Sorbonne, son ami Etienne Roda-Gil, fils d’exilés espagnols. Aux études, les trois comparses préfèrent la composition de leurs premières mélodies. Paul-Alain décroche une audition avec la maison de disques Pathé Marconi. Essai réussi, le jeune homme signe un contrat de sept ans et prend le nom de Julien Clerc. Alors que les étudiants protestent contre le gouvernement en place et jettent des pavés contre les CRS en 1968, le chanteur sort son premier titre, « La cavalerie ». Adulé des filles, Julien Clerc éprouve quelques difficultés à dépasser cette image de «beau gosse».

 

Vidéo : « La cavalerie » (1968)

 

 

Vidéo : « Laissons entrer le soleil » (1969)

 

 

De Hair à Émilie Jolie

Le chanteur à la voix inclassable assure les premières parties de Gilbert Bécaud et se produit sur la scène mythique de l’Olympia. Sa performance lui vaut d’être repéré pour interpréter le rôle-titre dans la comédie musicale Hair mise en scène à la Porte Saint-Martin. Ce spectacle se joue à guichets fermés et fait de l’artiste aux cheveux longs et à la tenue hippie la nouvelle vedette de la chanson française. Le titre « Laissons entrer le soleil » est repris par toute une génération. Suivront dans sa discographie les chansons « J’ai eu trente ans » et « Ma préférence », composées respectivement pas ses amis Maxime Le Forestier et Jean-Loup Dabadie. Julien Clerc enchaîne les disques d’or et les premières places dans les hits de Salut les copains. Il participe également au conte musical pour enfants Emilie Jolie de Philippe Chatel. Le début des années 1980 marque un tournant dans la carrière du chanteur. Il se sépare de son alter ego Etienne Roda-Gil – qu’il retrouvera en 1992 pour l’album Utile – et signe avec la maison de disques Virgin. Julien prend des cours avec Madame Charlot, professeur de chant, laquelle l’aide à contrôler sa voix «chevrotante».

 

Vidéo : « Mélissa » (1985)

 

 

Vidéo : « Fais-moi une place » (1989)

 

 

Un homme engagé

Amoureux des mots, Julien l’est aussi des hommes. Aux côtés d’autres artistes comme Daniel Balavoine ou Jean-Jacques Goldman, il chante pour les Restos du cœur. En 2002, il est nommé ambassadeur de bonne volonté par l’Organisation des Nations unies. Dans ses albums, il évoque les thèmes qui lui sont chers, tels le métissage, le déracinement ou la séparation.

 

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Les femmes de sa vie

 

France Gall – Alors qu’il joue dans la comédie musicale Hair, il rencontre la blonde et frêle France Gall. Le couple met un terme à son histoire au milieu des années 1970. La jeune femme sera ensuite la compagne du chanteur, musicien et producteur Michel Berger. Suite à cette séparation, Etienne Roda-Gil écrit pour Julien Clerc, à sa demande, la chanson « Souffrir par toi n’est pas souffrir ».

 

 

Miou-Miou – Lors du tournage du film D’amour et d’eau fraîche (Jean-Pierre Blanc), dans lequel Julien Clerc campe le rôle d’un professeur de piano, le chanteur et comédien tombe sous le charme de Miou-Miou. Ensemble, ils auront une fille, prénommée Jeanne. Le chanteur adopte quelques années plus tard Angèle, la fille née de l’union de l’actrice et Patrick Dewaere, disparu en 1982.

 

Virginie Coupérie – Alors qu’il pratique l’équitation au Château Bacon, Julien Clerc rencontre Virginie Coupérie, fille du propriétaire. Malgré les réticences de son père qui voit cette union d’un mauvais œil, la cavalière de renom épouse le brun ténébreux dans les années 1980. Le mariage se déroule dans le village corse de Pino. De nombreuses personnalités du monde artistique assistent à la cérémonie. La jeune femme donnera naissance à deux enfants, Vanille et Barnabé.

 

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