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Canet, made in USA

Guillaume Canet, le 8 juin 2012 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives]

Des liens se sont tissés entre Guillaume Canet et les Etats-Unis. Sélectionné pour la première fois au Festival de Cannes en tant que réalisateur, le Français a défendu hier Blood Ties, son quatrième long-métrage tourné à New York et en anglais.

Présenté hors compétition, ce thriller est le remake des Liens du sang de Jacques Maillot (2008) dans lequel Guillaume Canet partageait l’affiche avec François Cluzet.

Pour servir un scénario que le cinéaste a écrit avec l’Américain James Gray (The Yards, Two Lovers), que du beau monde : les acteurs Clive Owen, Billy Crudup, Zoe Saldana (Avatar), Mila Kunis (Black Swan), James Caan (Le Parrain) ou encore Marion Cotillard, également à l’affiche du film en compétition The Immigrant.

 

Une autre approche du cinéma

Bercé par le cinéma de Cassavetes, Schatzberg ou Lumet, l’auteur de Ne le dis à personne a transposé l’histoire vraie des deux frères Paquet – l’un flic, l’autre truand – dans le Brooklyn des années 1970.

En apparence simple, cette première expérience américaine s’est avérée plus complexe : autorisations de tournage refusées, pauses syndicales revendiquées, annulation des répétitions, désistement à la dernière minute de l’acteur Mark Walhberg…

Guillaume Canet a été confronté à une autre manière de faire du cinéma : «Tout posait problème. Dès que je demandais quelque chose, on m’expliquaitque c’était interdit (…) Si j’ai parfois été perdu, je n’ai jamais perdu la gagne.»

Un défi qu’il a relevé malgré les obstacles et dont il paraissait fier hier lors de sa montée des marches. 

 

Blood Ties, de Guillaume Canet. En salles le 30 octobre.

 

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