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L’école de danse de l’Opéra de Paris fête ses 300 ans

Brigitte Lefèvre, Directrice de la danse, Elisabeth Platel, Directrice de l'Ecole de danse, et tous les danseurs de l'école.[AGATHE POUPENEY]

Grand amateur d’art, Louis XIV (1638-1715) était un excellent danseur. C’est ce goût prononcé qui poussa le Roi-Soleil à inaugurer, en 1713, l’Ecole française de la danse qui célèbre donc cette année son 300e anniversaire.

Une décision qui jeta surtout les bases du style français, défini par l’ordonnance royale comme étant «fondé sur la primauté de l’harmonie, la coordination des mouvements, la justesse des placements et le dédain de la prouesse».

A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 25 avril, les 154 danseurs et danseuses de l’Opéra de Paris ainsi que les 138 «petits rats» de l’école de danse rendront hommage, à travers une programmation spéciale, à cette école de la rigueur et à ce souci de l’élégance reconnus mondialement.

Des «anciens» et des jeunes pousses intimement liés, puisque «96 % des danseurs du ballet de l’Opéra sont issus de l’Ecole française de la danse, un système quasiment unique au monde», explique Brigitte Lefèvre, directrice de la danse à l’Opéra de Paris.

 

Un art vivant évolutif

A travers ce tricentenaire, c’est aussi «l’évolution constante de la danse» qui sera célébrée, précise Brigitte Lefèvre, également «biberonnée à cette école» qui accueille chaque année, à Nanterre (Hauts-de-Seine), sur concours, des enfants dès l’âge de huit ans.

Après une sélection drastique – critère de poids, de taille, tests de souplesse, de cambrure de pieds et d’ouverture de hanches – ces derniers s’y verront dispenser pendant près de dix ans un enseignement technique pointu.  Avec pour objectif l’intégration à terme dans le corps du ballet, dont les places à prendre se comptent sur les doigts de la main. 

«Avec son respect de l’élégance, son désir d’exactitude, ses mouvements qui ne sont jamais outranciers, la danse est un art vivant», précise Brigitte Lefèvre.

Ainsi, Rudolf Noureev, Georges Balanchine, Marius Petipa, ont tous joué un rôle dans l’évolution de cette discipline et l’enseignement dispensé.

Rendre compte de cette évolution, tel est l’objectif de la programmation de ce tricentenaire qui présentera, entre autres,  une création de Béatrice Massin, référence de la danse baroque, ainsi qu’une chorégraphie de Pierre Lacotte célébrant le style français

 

Ce soir et jusqu’au 25 avril, programmation spéciale à l’occasion du tricentenaire de l’Ecole française de danse.

 

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