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Oblivion : Tom Cruise, 50 ans, mais toujours au sommet

Dans le très attendu Oblivion, Tom Cruise doit encore sauver l'humanité.[UPI]

A 50 ans, Tom Cruise est toujours la tête d’affiche. Aujourd’hui, c’est pour Oblivion, un des films de science-fiction les plus attendus de ces derniers mois.

Dans ce dernier, il doit – encore une fois – sauver l’Humanité, sur le point d’abandonner la Terre ravagée par une guerre. Après trente ans de carrière, l’acteur peut s’enorgueillir de posséder l’une des filmographies les plus fournies d’Hollywood. Il a surtout su rebondir à chaque faux pas.

 

La gloire à vingt ans à peine

Joli minois, Ray Ban sur le nez, le sourire enjôleur, Tom Cruise incarnait à la perfection la désinvolture des années 1980 dans Risky Business (1983) et Top Gun (1986). Les plus grands réalisateurs s’arrachaient ce nouveau chouchou d’Hollywood. A l’image de Martin Scorsese qui l’avait choisi l’année suivante pour jouer dans La couleur de l’argent, face au géant Paul Newman.

Il avait alors entamé une période faste : Rain Man, Cocktail, Jour de tonnerre… Il avait même réussi à négocier le virage des années 1990 en interprétant un avocat dans La firme (1993) ou en incarnant le rôle de Lestat dans Entretien avec un vampire en 1994. Son rôle dans Mission : impossible (1996) et sa collaboration avec Stanley Kubrick dans Eyes Wide Shut ont terminé d’asseoir son statut.

 

Une vie privée encombrante

Au début du XXIe siècle, Cruise va faire parler de lui dans les rubriques people. Son divorce avec Nicole Kidman en 2001, les rumeurs sur son homosexualité, son appartenance à l’Eglise de scientologie… Les studios se sont mis à douter. A tel point qu’en 2006, la Paramount a mis fin à son contrat, pointant du doigt les succès mitigés de La Guerre des Mondes et de Mission  impossible II.

Mais rien n’a pu arrêter Tom Cruise. Il a su changer de registre (Collateral, 2004), quelques rides sont apparues mais encore une fois, la star a su montrer, notamment dans le dernier épisode de la saga Mission impossible (2011), qu’il était capable de rebondir, et surtout de se faire désirer. Une qualité non négligeable du côté de la Californie.

 

Oblivion, de Joseph Kosinski. En salles

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