Aujourd’hui, c’est avant tout le vendredi saint et également la sainte Gwladys.
Les rôles sont inversés. Ce n’est pas la mère qui admoneste son fils, c’est le fils qui fait la leçon à sa mère. Gwladys (ou Gladys ou Gwaldis) est la fille aînée de Brychan, roi des Silures, père de vingt-quatre enfants. Gwladys épouse Gundleus, prince du pays de Galles. Elle reçoit régulièrement des remontrances de son fils Cadoc (en latin Docus). Les biographes ne s’accordent pas sur le début de cette histoire du Ve siècle. L’un dit que Cadoc fut «élevé par des parents qui illustraient leurs vertus et leur noble origine», l’autre que «Gwladys mena la vie dure à son mari en lui faisant subir nombre d’infidélités».
La fin de l’histoire est concordante : veuve, elle se convertit et change complètement de vie pour mener une existence de solitude et de pénitence. Quant au fils, il fonde le grand monastère de Llancarvan (pays de Galles), qui devient un centre d’études et un refuge pour les pauvres. Il est fêté le 24 janvier.
Pensée spirituelle pour le vendredi saint :
«Celui qui vénère vraiment la passion du Seigneur doit bien regarder Jésus crucifié par les yeux du cœur.» (Saint Léon le Grand)
Courte prière du vendredi saint :
«Seigneur, entends les prières des hommes qui t’appellent quelles que soient leurs souffrances.» (Liturgie romaine)
Traditions du vendredi saint :
La tradition la plus visible du vendredi saint, c’est le chemin de croix. Depuis la paix constantinienne de 313, les chrétiens ont pris l’habitude de parcourir les rues pour s’imprégner de l’itinéraire parcouru par Jésus depuis le palais de Pilate jusqu’au calvaire. A Jérusalem, ce chemin de croix parcourt la «Via Dolorosa» depuis le XIVe siècle. Représentée par des tableaux sur le pourtour des églises, cette méditation de la Passion est divisée en quatorze étapes que l’on nomme «stations». Au cours de la liturgie du soir, les chrétiens prient aussi «pour les chefs d’Etat et tous les responsables des affaires publiques».
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