Lewis Hamilton, qui a bénéficié de l'abandon de son coéquipier Nico Rosberg, a remporté ce dimanche le Grand Prix de Russie et accentué son avance en tête du championnat du monde. Il pourrait décrocher son 3e titre de champion du monde, dans deux semaines aux Etats-Unis. De son côté, son écurie Mercedes s'est assurée le titre constructeur pour la deuxième année consécutive.
Lewis Hamilton fonce à toute allure vers un 3e titre de champion du monde. Le pilote Mercedes a enregistré, ce dimanche, au Grand Prix de Russie sa neuvième victoire de la saison et ainsi égalé les 42 succès de Sebastian Vettel, son nouveau dauphin au championnat du monde. Il a désormais dans son viseur Alain Prost (51 victoires) et Michael Schumacher (91). L'écurie allemande a, elle, glané le titre constructeur pour la deuxième saison consécutive.
MOST F1 WINS (ALL-TIME) Hamilton now in joint-third with Vettel... #RussianGP pic.twitter.com/PIHFlW7DWl
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Parti en deuxième position derrière Nico Rosberg, comme il y a quinze jours au Japon, le Britannique a profité des déboires de son coéquipier, contraint à l’abandon dès le 8e tour en raison d’un problème d’accélérateur, pour prendre la tête qu’il a conservée jusqu’au drapeau à damier sans avoir été menacé, sous les yeux de Vladimir Poutine présent dans les travées de l'Autodrome de Sotchi. Au grand dam de Rosberg. «C’était ma course, c’était à moi de gagner. Perdre comme ça, c’est nul», a pesté le pilote allemand, qui a vu s’envoler ses derniers espoirs de titre avec 73 points de retard sur le leader du championnat du monde.
Hamilton sacré aux Etats-Unis ?
Mais aussi sa deuxième place au classement qui est désormais la propriété de Vettel. Quatrième sur la ligne de départ, le pilote Ferrari est monté sur la deuxième marche du podium devant Sergio Pérez, qui a profité d’un accrochage entre Valtteri Bottas et Kimi Räikkönen dans le dernier tour pour finir à la 3e place. Cet incident a également permis à Mercedes, qui devait marquer troins points de plus que Ferrari pour être sacrée, de s'offrir un nouveau titre de champion du monde des constructeurs. Cinquième à l'arrivée, Räikkönen a été pénalisé de trente secondes à l'issue de la course et a donc rétrogradé à la 8e position.
The podium! #RussianGP #redseason pic.twitter.com/Y4A5jsDJ7E
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Pour Lewis Hamilton, ce n'est plus qu'une question de temps. Sebastian Vettel, qui accuse un retard de 66 points à quatre courses de la fin de la saison, ne semble pas en mesure d'empêcher Hamilton de décrocher sa troisième couronne mondiale. Tenant du titre, le pilote Mercedes pourrait même être sacré, dans quinze jours, aux Etats-Unis s’il marque neuf points de plus que Vettel, et deux de plus que Rosberg.
TOP THREE - DRIVERS' CHAMPIONSHIP: 302: HAM 236: VET (-66 pts) 229: ROS (-73 pts) 100 points left to fight for... pic.twitter.com/pZjK8uUmAM
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La course a aussi été marquée par l’accident spectaculaire de Romain Grosjean. Le Français a perdu le contrôle de sa monoplace dans le 13e tour et a percuté le mur de sécurité à pleine vitesse. Sa voiture a été complétement détruite sous la violence du choc. Mais plus de peur que de mal pour le futur pilote Haas, sonné mais indemne à l’issue du crash. «Tout va bien, même si j’ai un peu l’impression d’être tombé d’un immeuble de dix étages, a-t-il indiqué au micro de Canal+. Quand on voit le mur arriver, on ferme les yeux, on croise les bras et on attend. On a juste le temps de se mettre en position de survie, de serrer tous les muscles et de se dire que ça devrait faire mal. Les quelques dixièmes de secondes qui s’écoulent paraissent une éternité.»
Feeling ok after one of the biggest shunts of my career. Feeling sorry for the guys and the lost points... #RussiaGP pic.twitter.com/uPthKv9ARS
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