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Jérôme Fernandez : "Je suis au service de l’équipe"

Le capitaine de l'équipe de France de handball Jérôme Fernandez.[JONATHAN NACKSTRAND / AFP]

A l’issue du succès des Bleus contre l’Egypte (28-24), le capitaine de l’équipe de France, Jérôme Fernandez, a réagi aux propos tenus la veille par son sélectionneur Claude Onesta.

 

Quel regard portez-vous sur cette victoire ?

C’était un match avec beaucoup d’agressivité de la part des Egyptiens. En plus, ils avaient énormément de supporters, ils étaient donc très motivés pour se confronter à nous. Ils avaient très bien réussi leur premier match contre l’Algérie (34-20) et ils ont fait un début de match vraiment excellent, notamment en attaque. Mais petit-à-petit, on a réussi à prendre le dessus grâce à l’expérience et aux rotations.

 

Vous avez eu un peu plus de temps de jeu par rapport au premier match…

Je suis content, j’ai joué toute la première période. Je pense que j’ai fait mon travail aujourd’hui. Je suis au service de l’équipe et du sélectionneur. Et tant qu’on fera appel à moi, j’essaierai de faire du mieux possible.

 

Aviez-vous quelque chose à prouver ?

Non ! C’était mon 380e match en équipe de France, donc je n’avais donc rien à prouver sur le terrain.

 

Avez-vous été surpris par les propos de Claude Onesta ?

J’ai été surtout surpris par tout ce qui est sorti dans la presse. J’ai tout simplement demandé des explications à Claude et il m’a expliqué ce qu’il s’était passé en conférence de presse. Ça s’arrête là et il n’y a pas de polémiques. L’important, c’est l’équipe et qu’elle continue à avancer. Et moi, je suis au service de l’équipe comme tout autre joueur.

 

Etait-ce le bon moment ?

Ce n’était peut-être pas l’idéal au niveau du timing pour le groupe. Mais je n’ai pas senti le groupe affecté par cette histoire, moi non plus je ne l’ai pas été. Le débat est donc clos et on continue à avancer. On a fait que deux matchs, la route est donc encore longue. Et comme je l’ai déjà dit, il y aura du temps de jeu pour tout le monde. Par contre, à chaque fois qu’un joueur sera sur le terrain, il devra répondre aux attentes.

 

Serez-vous à Rio pour les JO 2016 ?

Entre ce que veulent les joueurs et ce qu’ils peuvent faire, il y a souvent une différence. Moi je me concentre sur cette compétition. Je vais essayer de donner le meilleur de moi-même comme je l’ai fait par le passé. A chaque stage et à chaque compétition, tout est remis en cause. On est une sélection, on n’est pas un club. Si on est sélectionné, c’est qu’on a le niveau pour être en équipe de France. Chacun a un rôle dans cette équipe. A moi de tenir le mien comme il faut pour pouvoir revenir la prochaine fois.

 

Avez-vous été prévenu par Claude Onesta ?

Pas du tout. A la base, ce n’était pas prévu qu’il tienne ce discours me concernant. Je lui ai demandé des explications parce que j’ai trouvé que ça prenait une ampleur un peu trop importante. J’arrête là le débat, car je répète que le plus important, c’est l’équipe. Que l’on continue à avancer, à progresser, à gagner des matchs et que l’on se concentre ensuite sur les 8es de finale. On est venu chercher une qualification pour les JO de Rio pour que tout le monde puisse y aller. L’objectif de cette équipe, c’est de gagner ces championnats du monde.

 

Estimez-vous être en mesure de faire partie du voyage ?

Je l’espère. Mais je ne sais pas ce que je vaudrais dans un an et demi. Je fais tout pour être en forme, je travaille dur pour apporter quelque chose à l’équipe. Si je suis aussi bon dans un an et demi et qu’on a encore besoin de moi comme l’a dit Claude, je ferai partie de l’aventure. Le débat n’est pas sur l’âge. Pour l’instant, j’ai eu le niveau pour venir ici. J’aurai peut-être une chance de plus la prochaine fois si je suis toujours à mon niveau. Et je dois travailler pour ça. C’est ce que je fais au quotidien.

 

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