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Handball : Les Bleus partent du bon pied

Nikola Karabatic et les Bleus sont entrés de la meilleure des manières dans le Mondial 2015 au Qatar. Nikola Karabatic et les Bleus sont entrés de la meilleure des manières dans le Mondial 2015 au Qatar.[JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]

L’équipe de France de handball a parfaitement lancé sa Coupe du monde. Au terme d’une rencontre accroché, les Bleus ont disposé de la République Tchèque (30-27). Une entrée en matière réussie, mais qui demandera confirmation dès dimanche contre l’Egypte.

 

Joueurs comme sélectionneur, les Bleus avaient répété à l’unisson l’importance d’entrer dans une compétition comme la Coupe du monde avec une victoire.

Nécessaire pour accumuler de "la confiance" et lancer "la dynamique" pour certains, important pour "évacuer la pression" pour d’autres, ils ne manquaient pas d’arguments avant d’attaquer, ce vendredi, leur Mondial qatarie contre la République Tchèque.

Et devant un contingent de supporters français important, l’un des plus importants vu depuis le début de la compétition, et particulièrement bruyant, Jérôme Fernandez et ses coéquipiers n’ont pas failli (30-27).

Mais comme ils l’avaient annoncé, ce premier rendez-vous en terre qatarie n’a pas été une promenade de santé, comme avait pu l’être le match éliminatoire de l’Euro 2016 en octobre dernier à Chambéry (41-25).

"On aurait pu ne pas galérer, mais c’est généralement le lot des premiers matchs. Tout n’est pas encore réglé", a reconnu Claude Onesta.

 

Une défense et un Omeyer à la peine

S’il ne leur a fallu que sept minutes pour prendre les devants (3-2), ils ont rencontré un peu plus de difficultés pour creuser un premier écart (11-6, 22e).

Et alors qu’ils pensaient sûrement avoir accompli l’essentiel du travail au terme d’un premier acte parfaitement maîtrisé (16-9), les Champions d’Europe et Olympique en titre ont connu quelques absences, dont ont profité leurs adversaires pour refaire un partie de leur retard (21-18), grâce au duo Horak-Zdrahala intenable (15 buts à eux deux).

Mais aussi une défense française moins impériale et un Thierry  Omeyer pas dans un grand soir. "On n’a pas bénéficié d’un rempart habituel, mais ça fait aussi partie de la compétition, a confié Onesta. L’entrée de Cyril Dumoulin a été avantageuse pour l’équipe."

 

Karabatic fait le job

Tout comme la montée en puissance de Nikola Karabatic (7 buts). Alors que le bateau bleu commençait à tanguer, "Niko" a pris les choses en main pour redresser la barre et remettre un peu d’ordre. Et c’est sûrement en partie pour cette raison qu’il a disputé l’intégralité de la rencontre. 

"Plusieurs fois pendant le match, je lui ai demandé s’il voulait sortir, mais il n’avait pas envie. Il faut savoir aussi écouter les joueurs, a indiqué le sélectionneur français. Mais si j’avais senti qu’il puisait, j’aurai essayé de l’épargner d’une manière ou d’une autre. Mais quand une équipe commence à se désagréger, on évite de trop la déstructurer. Mais il faut comprendre aussi que sur des premiers matchs, les joueurs ont besoin de jouer longtemps pour trouver le rythme. Mais il ne faut pas que ce soit comme ça à tous les matchs."

A ses joueurs de faire en sorte, dimanche, contre l'Egypte.

 

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