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Dopage : Kreuziger suspendu provisoirement par l'UCI

Le coureur tchèque Roman Kreuziger (Tinkoff-Saxo) lors d'un contre-la-montre pendant le  Tour de France 2013, entre Embrun et Chorges [Pascal Guyot / AFP/Archives] Le coureur tchèque Roman Kreuziger (Tinkoff-Saxo) lors d'un contre-la-montre pendant le Tour de France 2013, entre Embrun et Chorges [Pascal Guyot / AFP/Archives]

Roman Kreuziger (Tinkoff-Saxo) a été suspendu à titre provisoire par l'Union cycliste internationale (UCI) alors que le coureur tchèque devait participer au Tour de Pologne dimanche malgré des anomalies dans son passeport biologique, a annoncé l'UCI samedi.

"Cette décision a été prise après la confirmation reçue le 1er août que Roman Kreuziger a essayé de participer au prochains Tour de Pologne et Tour d'Espagne", précise l'UCI dans un communiqué.

Kreuziger, en accord avec son équipe, n'avait pas couru le récent Tour de France. Le Tchèque de 28 ans doit faire l'objet d'une procédure disciplinaire pour des anomalies dans son passeport biologique remontant à deux périodes, de mars à août 2011 et d'avril 2012 à la fin du Tour d'Italie 2012. Il courrait alors pour Astana.

Le cycliste a présenté sa défense en octobre 2013 en se basant sur l'avis de deux spécialistes. Il a été informé fin mai que l'UCI n'avait pas accepté son explication. Depuis, un troisième expert sollicité par Kreuziger a fourni un rapport préliminaire expliquant que les fluctuations du profil du Tchèque n'étaient pas des irrégularités dues au dopage.

"Il (Kreuziger) restera suspendu jusqu'à ce qu'un verdict soit prononcé", a réagi l'équipe russe, dont le staff médical s'était dit convaincu par les explications de Kreuziger.

"Tinkoff-Saxo ne peut pas s'empêcher de critiquer le timing de cette décision, à moins de 24 heures du départ du Tour de Pologne", a ajouté la formation du vainqueur de l'Amstel Gold Race 2013.

"L'équipe note que cela amoindrit matériellement ses chances dans cette course importante et que Kreuziger reçoit une suspension provisoire sans aucune preuve solide d'un acte répréhensible, mais fondée sur l'opinion d'experts médicaux de la commission antidopage de l'UCI", a conclu Tinkoff-Saxo.

 

 

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