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Cannes et les Oscars, compétitions cinématographiques préférées des Français

Les stars qui se pressent sur la Croisette et la montée des marches séduisent toujours. [(C) Valery HACHE / AFP]

Le cinéma suscite toujours autant d’intérêt auprès du grand public. Le Festival de Cannes reste la cérémonie du septième art préférée de plus d’un Français sur trois (36 %), suivi par les Oscars (26 %).

C'est le résultat d'un sondage de l’institut CSA, réalisé en exclusivité pour Direct Matin en janvier 2017. «Cannes reste le plus grand festival de cinéma au monde, et surtout le plus médiatisé depuis sa création, en 1946. Outre les films en compétition, cet événement, qui s’étale sur onze jours, est largement suivi pour son folklore, sa montée des marches, ses stars par milliers et ses soirées mondaines», explique Jérémie Piquandet, directeur de clientèle au pôle Society CSA.

 

Oscars et Césars sur le podium

Si le festival de mai plaît donc au plus grand nombre – toutes catégories confondues, que ce soit en fonction de l’âge, du sexe ou de la catégorie socioprofessionnelle –, les Oscars (26 %) et les Césars (23 %), deux soirées prestigieuses qui ne se déroulent que sur quelques heures, se classent également dans le trio de tête.

La manifestation américaine, souvent considérée comme plus drôle et vivante que sa copie française, attire davantage les jeunes – 36 % des 18-24 ans et 38 % des 25-34 ans, face à 13 % des seniors. Un résultat dopé, cette année, par la nomination de la Française Isabelle Huppert, pour la statuette de la meilleure actrice pour «Elle». Autre enseignement, les Césars sont plébiscités par les 65 ans et plus (33 %), contre 12 % des 18-24 ans.

Les cérémonies «élitistes» boudées

Face à ces trois rendez-vous populaires, le Festival du film américain de Deauville (5 %), les Golden Globes (4 %) – récompensant le cinéma et la télévision – et la Mostra de Venise (4 %) sont très nettement distancés dans ce classement.

Avec seulement 2 % des voix, la Berlinale arrive, quant à elle, à la dernière place. «L’intérêt est moindre notamment pour l’Ours (Berlin) et le Lion d’or (Venise) car ces cérémonies se déroulent au-delà de nos frontières, et sont souvent jugées comme élitistes et mineu­res», conclut Jérémie Piquandet.

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