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Rogue One : A Star Wars Story, un retour en force

Plusieurs stars ont auditionné pour le rôle de Jyn Erso : Kate Mara, Rooney Mara et Tatiana Maslany. C'est finalement la Britannique Felicity Jones qui a obtenu le rôle. Plusieurs stars ont auditionné pour le rôle de Jyn Erso : Kate Mara, Rooney Mara et Tatiana Maslany. C'est finalement la Britannique Felicity Jones qui a obtenu le rôle. [Copyright The Walt Disney Company France]

Quasiment un an jour pour jour après la sortie de «Star Wars - Le Réveil de la Force», la saga intergalactique est de retour, dans une aventure indépendante. Un film fidèle à l’esprit des origines et riche en scènes épiques.

C’est une grande première pour la saga. Jusqu’à aujourd’hui, «Star Wars» n’avait en effet jamais cédé aux sirènes du spin-off, un genre de plus en plus prisé à Hollywood. Mais avec la sortie de «Rogue One : A Star Wars Story», c’est désormais chose faite, et avec un certain panache, il faut bien l’avouer. Ce nouveau long-métrage constitue donc une aventure indépendante dans l’univers créé par George Lucas, que l’on peut intercaler chronologiquement entre les épisodes «III - La Revanche des Sith» et «IV - Un nouvel espoir (La guerre des étoiles)».

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A cette époque, l’Empire est à son apogée et l’Alliance des rebelles peine à résister. La situation est d’autant plus critique que l’Empire est sur le point de les éradiquer grâce à sa nouvelle arme, l’Etoile de la mort. Pensant pouvoir arrêter le chantier de cet engin infernal, l’Alliance envoie Cassian Andor (Diego Luna) à la recherche de son concepteur. Une mission qui menèra l’officier et son second, le droïde K-2SO, sur les traces de l’ex-rebelle Saw Gerrera (Forest Whitaker) et de Jyn Erso (Felicity Jones), une jeune femme qui connaît Saw depuis l’enfance.

Des séquences grandioses

Un an après l'épisode VII, qui avait ravi la communauté des fans, notamment pour son respect de l’univers de la saga, «Rogue One» avait un défi de taille à relever. Pour y parvenir, des personnages inédits et séduisants font donc leur apparition, comme les Death Troopers de l’Empire, à l’impeccable armure noire. Certains personnages clés de la franchise sont également de la partie pour faire le lien avec la saga originelle, et le scénario n’est pas avare en créatures, robots et vaisseaux intergalactiques.

De vraies batailles ont lieu et les connaisseurs seront enchantés d’être replongés dans le fracas des joutes entre X-Wing et chasseurs Tie. Ils ­vibreront aussi à la vue des puissants quadripodes AT-AT. Mais le plaisir ne s’arrête pas là, et c’est tant mieux : le scénario fait la part belle à une solide intrigue principale, et ne disperse donc pas ses forces dans d’inutiles ­histoires secondaires. Le ­public suit avec envie et dans une belle tension cette mission de la dernière chance des rebelles.

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Aux manettes de cette épopée de science-fiction, Lucasfilm a placé Gareth Edwards. Agé de 41 ans, cet ex-animateur et créateur d’effets spéciaux de génie, à qui l’on doit les longs-métrages «Monsters» et le reboot de «Godzilla», avoue avoir décidé de devenir réalisateur après avoir vu «Star Wars» dans son enfance. Avec «Rogue One», il boucle la boucle de fort belle manière, en réussissant un film à la photographie magnifique et rempli de scènes de guerres mémorables.

«Rogue One : A Star Wars Story», de Gareth Edwards, avec Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn et Mads Mikkelsen. En salles.

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