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Le cinéaste Hayao Miyazaki va faire son retour

Officiellement retraité depuis 2013, le réalisateur japonais Hayao Miyazaki ne pourra, selon ses proches, s'empêcher de créer jusqu'à sa mort. [Frazer Harrison / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Le légendaire réalisateur japonais Hayao Miyazaki, qui a officiellement pris sa retraite en 2013, va faire son grand retour. Dans un documentaire diffusé dimanche 13 novembre à la télévision japonaise, il a en effet confié travailler sur un film d'une dizaine de minutes entièrement créé à l'ordinateur.

C'est dans «L'homme qui n'a pas tout dit», le documentaire que la télévision publique NHK lui a consacré, que le maître du film d'animation japonais a indiqué travailler sur Boro la chenille (Kemushi no Boro), un projet que Miyazaki avait essayé de monter dans les années 1990, avant de se tourner vers Princesse Mononoké.

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L'oeuvre, qui devrait sortir en 2020, sera entièrement créée numériquement. Une grande première pour Hayao Miyazaki dont les personnages sont, pour la plupart, dessinés de façon artisanale à la main avec de la peinture et de l'encre.

Pour voir ce court-métrage très attendu, il faudra cependant se rendre au Japon, au Musée Ghibli, situé dans la banlieue de Tokyo. Ce musée est consacré aux réalisations du studio Ghibli, dont Miyazaki a été l'un des co-fondateurs.

«Il a besoin de bricoler»

En reprenant la réalisation de Boro la chenille, Miyazaki répond en fait à la proposition de Toshio Suzuki, le producteur en chef et personnage incontournable des studios Ghibli. À Variety, ce dernier indique qu'il pense que le maître japonais, âgé aujourd'hui de 75 ans, ne cessera de créer jusqu'à sa mort. De même que «les studios Ghibli continueront d'exister tant que Miyazaki continuera de faire des films.» 

Un besoin impérieux de création que son fils Goro Miyazaki, cité par Le Figaro, avait déjà évoqué il y a plus d'un an. À l'occasion d'une interview, il avait même déjà laissé sous-entendre que le réalisateur du Voyage de Chihiro travaillait sur un nouveau projet : «Il s'ennuie lorsqu'il doit s'occuper du Musée Ghibli. Il a besoin de bricoler».

Il ajoute que son père ne semble pas intimidé par les nouvelles technologies : «Plus que la méthode, c'est le talent aux commandes qui compte. Une méthode ne peut être bonne ou mauvaise, qu'il s'agisse de crayons ou d'effets 3D» a-t-il ajouté.

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