En direct
A suivre

Ce qu’il faut savoir sur Creed, l’héritage de Rocky Balboa

Le 13 janvier, Rocky Balboa va faire son retour dans les salles de cinéma de l’Hexagone. Mais dans "Creed, l’héritage de Rocky Balboa", Sylvester Stallone ne combat plus, il entraîne le fils de son ancien adversaire, Apollo Creed.

Sorti en novembre aux États-Unis le septième opus de la série "Rocky" – dont le premier était sorti en 1976 - était très attendu et a conquis tout le public en réalisant un très bon démarrage dès les premiers jours. En sera-t-il de même de ce côté de l’Atlantique ? A priori, il n’y a aucune raison que l’inverse se produise tant ce spin-off revient aux fondamentaux de la série. La bande annonce promet d’ailleurs un très beau spectacle.

L’histoire emmène Adonis Johnson, interprété par Michael B. Jordan ("Chronicle", "Les 4 Fantastiques"…) sur le ring. Ce dernier n’a jamais connu son célèbre père, Apollo Creed. Il décide alors de se rendre à Philadelphie, là où s’est déroulé le combat historique entre son géniteur, légende de la boxe, et le débutant et inconnu Rocky Balboa. Son objectif étant de retrouver ce dernier (toujours incarné par Sylvester Stallone) et de lui demander de devenir son entraîneur. D’abord réticent, l’ancien champion décèle une force inébranlable chez Adonis et finit par accepter…

Une reconversion parfaite pour Rocky

Une quarantaine d’années après avoir décroché sa revanche contre Apollo Creed (1979) et avoir été son élève dans "L’Œil du Tigre" (1983), Rocky va désormais jouer le rôle d’entraîneur de celui qui porte son héritage à défaut de porter son nom. Une belle reconversion pour le boxeur le plus connu au monde.

Plus en mesure de combattre et d’offrir un spectacle digne de ce nom sur le ring, l’Etalon italien reste derrière les cordes pour laisser la vedette à la relève. Alors que Rocky 5 et 6 avaient laissé un goût amer et inachevé, "Creed", offre la possibilité à «Sly» de réussir parfaitement la reconversion de son personnage en transmettant toutes les cordes à un jeune boxeur abîmé par la vie.

Ryan Coogler aux manettes

Derrière la caméra, on retrouve Ryan Coogler. Âgé de 29 ans seulement, le réalisateur confirme tout le bien que l’on pensait de lui lors de la sortie de son premier long métrage, "Fruitvale Station" (2013). L’Américain a réussi à doper la série avec ce film. Porté par une bande originale dans laquelle figurent notamment les rappeurs Lupe Fiasco et Future, le film abat ses cartes en musique, grâce à des morceaux percutants. Ce n’est pas pour rien que "Creed" a reçu une nomination aux Golden Globes et qu’il peut même prétendre à un Oscar…

"Un jour, j’ai vu ce gars en provenance d’Oakland me proposer une suite de Rocky. Vous vous rendez compte que Ryan Coogler connaît mieux que moi la saga de l’Etalon italien ! Il m’a bluffé. D’autant qu’il est né après Rocky IV !", raconte Stallone. Si même lui a été bluffé, le public ne pourra que l’être tout autant mi-janvier.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités