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Benoît Brisefer : les Taxis Rouges

Gérard Jugnot incarne le chauffeur de taxi Jules Dussiflard dans l'adaptation cinématographique de la BD "Benoît Brisefer : les Taxis Rouges". Gérard Jugnot incarne le chauffeur de taxi Jules Dussiflard dans l'adaptation cinématographique de la BD "Benoît Brisefer : les Taxis Rouges".

Quelques semaines après la sortie d’"Astérix - Le Domaine des Dieux", les écrans accueillent l’adaptation d’une autre bande dessinée. "Benoît Brisefer : les Taxis Rouges" raconte, dans un film en prises de vues réelles tiré de l’univers créé par Peyo, les aventures d’un petit garçon aux pouvoirs extraordinaires.

 

Gérard Jugnot, qui y incarne un chauffeur de taxi sympathique, a sauté sur l’occasion de jouer dans ce film qui s’adresse aux plus jeunes.   

Qu’est-ce qui vous a séduit dans "Benoît Brisefer"?

Je me suis aperçu que j’avais fait pas mal de films avec des enfants mais pas pour eux. Et comme les enfants m’aiment bien et que je les aime bien aussi, j’ai pensé que ce serait bien.

Le film fait le choix de la fidélité.

C’est le choix des héritiers Peyo d’être le plus fidèle possible. Il y a un côté vintage qui ajoute du charme à l’aventure. On aborde des thématiques universelles. Les petits garçons des années 1960 et 2010 ne sont pas très différents.

Quel est le ton adopté? 

Cela s’adresse aux petits qui ne connaissent pas encore la réalité de notre monde. L’humour doit être à leur portée. Il ne faut pas être cynique. Il faut rester dans l’empathie et la sympathie. Quand on raconte une histoire à un enfant, il faut employer des mots spécifiques. Les thématiques peuvent être compliquées mais il faut les aborder avec simplicité.

Vous retrouvez Thierry Lhermitte, votre complice du Splendid.

C’est toujours un grand plaisir de jouer avec Thierry parce qu’on parle de tout sauf de cinéma. On a repris la conversation là où on l’avait laissée trois ou six mois avant. Je venais de tourner avec Daniel Auteuil avec qui je n’avais pas joué depuis 30 ans. Et on a retrouvé la même connivence. On s’est aperçu que finalement on était très amis et qu’on s’était éloigné bêtement. Avec Thierry, on se voit assez peu, comme avec les autres d’ailleurs. Mais ce sont toujours des moments de belles complicités.   

Comment s’est passé la collaboration avec Leopold Huet, le jeune acteur qui joue Benoît Brisefer ?

Avec les enfants, c’est toujours plein de surprises. Les enfants ne jouent pas. Il  y a des jours avec et des jours sans. Leopold Huet est très touchant parce qu’il est très proche de son personnage. C’est un môme très sensible, très inventif. De temps en temps, il fallait lui demander de dire son texte et de ne pas inventer… Il a un petit côté perché, surdoué comme Benoît, qui doit sans doute l’isoler un peu. Ca isole parfois d’être un petit peu au-dessus des autres.

Des projets?

Je viens de tourner la comédie "Entre amis" d’Olivier Baroux avec Auteuil, Berléand, Zabou, Mélanie Doutey et Isabelle Gélinas. On s’est vraiment régalé, c’était un grand plaisir. Le film sortira en avril 2015. Et sinon, je termine le 4 janvier 2015 les représentations de "Cher Trésor", une pièce de Francis Veber qu’on a joué plus de 400 fois. Et je viens d’écrire un scénario que j’espère tourner en tant que metteur en scène.  

"Benoît Brisefer : les Taxis Rouges", de Manuel Pradal, avec Gérard Jugnot, Jean Reno et Leopold Huet. En salles.

 

La bande-annonce de "Benoît Brisefer : les Taxis Rouges" :

 

 

 

 

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