Nabilla revient sur le devant de la scène. Du tapis rouge de Cannes à son retour annoncé sur nos petits écrans, la jeune femme déborde de projets professionnels et personnels. Elle se confie à Direct Matin (2/2).
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Vous observez beaucoup les personnes que vous êtes amenée à côtoyer ?
Oui. Je les observe, j’écoute ce qu’ils pensent de moi. Le fait qu’ils me connaissent est déjà une réussite pour moi qui suis un micro-électron libre (rire).
Un acteur de Nos Chers Voisins sur TF1 veut que vous fassiez une apparition. Simple rumeur ou est-ce une possibilité ?
Je lui ai parlé sur Twitter. Il m’a dit qu’il voulait tourner une scène avec moi, et qu’il transmettait à la production. Moi je suis d’accord (rire). Avec grand plaisir. Je veux bien être la voisine rêvée ou détestée.
Une réconciliation avec Ayem, qui ne vous a pas épargnée sur les réseaux sociaux, est-elle envisageable dans un avenir proche ?
Franchement, le seul problème entre Ayem et moi, c’est que nous sommes sur les mêmes demandes et les mêmes attentes professionnellement. Moi je ne me mets au niveau de personne, je ne suis ni mieux ni moins bien. Même si j’estime que j’ai fait plus de choses qu’elle.
Même si on se réconcilie sur le plan personnel, il y aura toujours cette concurrence professionnelle. Imaginez que vous avez un ami qui suit la même voie professionnelle, lui décroche des projets que vous voulez. C’est humain d’être jaloux. Moi aussi je suis jalouse parfois. Et c’est à cause de cette jalousie professionnelle qu’on ne pourra plus se reparler.
Cela vous attriste ?
Bien sûr, parce qu’on est toujours plus forte à deux que l’une contre l’autre. Surtout face aux gens et aux médias. On sait très bien que les gens s’intéressent à notre relation, alors si on est en "clash" encore plus. Mais malheureusement, on a donné à manger à une presse qu’on n’aurait peut-être pas dû nourrir.
Comment percevez-vous vos détracteurs aujourd’hui, par exemple Alexia Laroche-Joubert qui vous a comparé à Loana ?
Elle parle, mais elle a fait des émissions de "cloches" qui durent pas un prime. Ses émissions Popstars ont terminé à moins de 100 000 (téléspectateurs, ndlr), elle a encore produit des trucs qui se cassent la figure tous les jours. Le show de Valérie Damidot, à la poubelle, alors qu’ils voulaient m’inviter. Et j’aurais bien voulu y aller parce que j’aime bien Damidot. Mais je n’y suis pas allée car c’est elle qui produit.
Elle a parlé de mes audiences alors que j’ai fait du 600 000, 500 000, la dernière a terminé aux alentours de 400 000, et il y a des émissions qui font moins que moi alors que je suis toute seule avec ma famille. Cette fille, je ne la connais même pas. Ce sont des gens qu’il ne faut pas écouter.
Et les autres critiques ?
J’ai mis un message récemment sur Twitter par rapport à cela.
Je vois que le regard de beaucoup de gens a changé à mon égard et ça me touche beaucoup #workhard #Merci #queledebut #fier
— Nabilla .B (@leonnaboo) 9 Juin 2014
Honnêtement, par rapport à quand j’ai commencé où c’était une catastrophe, il y en avait cinq (des tweets, ndlr), voir dix de mauvais. M’être fait accepter en France, par les gens, c’est déjà bien pour moi. Il y a de moins en moins de détracteurs. Ceux qui restent, on les remarque plus qu’avant. Mais ce que compte le plus pour moi, plus que les plateaux prestigieux, Jean-Paul Gauthier, Canal +, etc. c’est d’être acceptée par les gens. C’est ce qui me fait le plus de bien intérieurement.