En direct
A suivre

Mondial de basket : un autre exploit des Bleus ?

Nicolas Batum se méfie de la Serbie qu'il affronte avec les Bleus en demi-finale, vendredi. [JAVIER SORIANO / AFP]

L'équipe de France dispute vendredi soir la demi-finale du Mondial face à la Serbie. Avec la ferme attention de poursuivre leur rêve après avoir éliminé l'Espagne mercredi.

 

Enchaîner et ne pas gâcher. Tel sera l’objectif de l’équipe de France qui va devoir se reconcentrer pour sa demi-finale du Mondial ce soir face à la Serbie.

Après avoir réalisé l’un des exploits les plus retentissants de l’histoire du sport hexagonal et déjoué tous les pronostics en venant à bout de l’Espagne, chez elle - une première depuis 1994 - (65-52), les Bleus accèdent au dernier carré d’un championnat du monde pour la première fois depuis 1954 - la France a toutefois disputé trois demi-finales aux JO 1948, 1956 et 2000 -.

Les hommes de Vincent Collet vont à présent tout faire pour ne pas s’arrêter en si bon chemin. Tout juste un an après avoir décroché le premier titre de leur histoire à l'Euro en Slovénie, les Tricolores peuvent en effet enchaîner avec une première médaille mondiale.

Mais pour cela, ils devront réaliser le même genre de prestation défensive contre des Serbes impressionnants face au Brésil (84-56) mais qu’ils avaient battus en phase de poules (74-73).

«Pour aller en finale, il faudra refaire un match de très très haut niveau. Contre la Serbie en poule, on avait été dominés longtemps. On sait que les Serbes sont forts», a appuyé, hier, le technicien.

 

Ne surtout pas s’enflammer

Même son de cloche du côté des joueurs, conscients qu’il ne faudra pas baisser d’intensité. «La Serbie monte en puissance. C’est une équipe qui reste dangereuse et ce ne sera pas évident. Il faudra être plus prêts qu’hier (mercredi)», a souligné Nicolas Batum.

Car l’ailier des Blazers de Portland sait que derrière ce match, il y aura la possibilité d’aller tutoyer les sommets. A condition de garder la tête froide. Car l’euphorie pourrait vite monter à la tête de cette jeune équipe de France incarnée par les Joffrey Lauvergne, Rudy Gobert, Thomas Heurtel ou encore Evan Fournier a rendez-vous avec l’histoire.

«Hier, on pouvait apprécier le moment. Mais l’Espagne c’était hier, c'est fini», a insisté Batum. Heureusement, les anciens sont là pour ne pas s’enflammer.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités