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Succès pour la première du 8e volet des aventures d'Harry Potter

Dans «Harry Potter et l'enfant maudit», le héros de la saga est marié et père de trois enfants.[ROSLAN RAHMAN / AFP]

Les aventures du sorcier rencontrent de nouveau le succès, cette fois sur les planches, avec «Harry Potter et l'enfant maudit», dont la première a eu lieu samedi 30 juillet à Londres.

La pièce nous emmène dix-neuf ans après le septième et dernier livre de la saga, «Les Reliques de la Mort», où les personnages ont défaits Lord Voldemort. Harry Potter n'est plus un adolescent, il a même épousé Ginny Weasley et est père de trois enfants, comme nous l'apprenait l'épilogue du dernier opus.

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Le héros, reconnaissable à sa cicatrice sur le front, travaille maintenant au ministère de la Magie. Son plus jeune fils, Albus Severus, fait son entrée à Poudlard et les choses ne se passent pas comme prévues. D'autant plus que le passé d'Harry Potter rattrape les personnages. Différents ingrédients qui tiendront en haleine les fans, qui peuvent depuis ce week-end lire la pièce. Pour les fans français, il faudra faire montre de patience puisque la version traduite dans la langue de Molière arrivera le 14 octobre.

Complet jusqu'au printemps 2017

Neuf années se sont écoulées depuis la sortie du dernier livre mais l'engouement reste intact, au vu des critiques élogieuses. Pour le Daily Telegraph, «le théâtre britannique n'a rien connu de tel depuis des décennies» et évoque un «triomphe». Le Guardian salue la performance des comédiens et un «duel entre obscurité et lumière porté avec une assurance éclatante».

Le succès est tel que 250.000 places supplémentaires seront mises en vente mardi, pour des représentations londoniennes qui auront lieu entre mai et décembre 2017. Les billets pour celles données jusqu'à mai 2017 ont déjà toutes été vendus.

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«Harry Potter et l'enfant maudit» s'annonce également comme un futur best-seller en librairie. Aux Etats-Unis, Amazon et Barnes & Nobles ont annoncé qu'il avait battu un record de pré-commandes, détenu précédemment par «Les Reliques de la Mort». Samedi soir, à New-York, 500 personnes attendaient impatiemment de pouvoir mettre la main sur un exemplaire.

A l'origine de la pièce, divisée en deux représentations de 2h30, on retrouve l'auteure de la saga J.K. Rowling, le metteur en scène John Tiffany et le dramaturge Jack Thorne.

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