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Stéphane Plaza : "Je ne suis pas le petit nouveau"

Stéphane Plaza sur les planches dans A gauche en sortant de l'ascenseur Stéphane Plaza sur les planches dans A gauche en sortant de l'ascenseur [LOT]

L’agent immobilier préféré de M6 monte sur les planches parisiennes dans A gauche en sortant de l’ascenseur. Accompagné de cinq comédiens, Stéphane Plaza renoue avec ses premières amours et reprend le rôle tenu par Pierre Richard dans le film éponyme.

 

Le théâtre, un retour aux sources ? 

J’ai toujours été mordu de théâtre. Cette pièce est ma première comme professionnel, mais j’en ai fait beaucoup avant M6. J’ai pris des cours, été au conservatoire. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre, mais je ne suis pas le petit nouveau qui arrive au théâtre.

 

Pourquoi remonter sur les planches ?

Parce qu’on est toujours amoureux de ses premières fois. Quand j’ai reçu la pièce, cela faisait sept ans que j’étais à M6, j’était installé. Les gens me prenaient vraiment pour un agent immobilier, alors c’était le moment de réagir.

 

En quoi cette pièce a-t-elle fait tilt ?

On m’avait proposé de faire du one man show mais ce n’est pas ce qui m’intéressait. Je voulais être sur scène avec une troupe. Et puis parce que je connaissais le film avec Pierre Richard et qu’il m’avait fait hurler de rire. On m’a toujours dit que j’étais un croisement entre Pierre Richard et Mister Bean, donc sur le papier cela collait. Mais attention, ce n’est pas Plaza que l’on va voir sur scène mais Yann, un artiste peintre accompagné de plein de comédiens.

 

Vous êtes-vous inspiré de la prestation de Pierre Richard ?

Comme je suis quelqu’un de très honnête et que je ne mens jamais, oui, j’ai revu le film trois jours avant ma première pour me vider la tête après avoir fini mon travail de comédien. Cela dit, je le connaissais par cœur. Pierre Richard est pour moi  quelqu’un qui force le respect. On le connait sous un registre comique mais il est capable de tout faire.

 

Comment vous êtes-vous préparé ?

Je fais les choses à fond pour n’avoir aucun regret. Pendant un mois et demi je n’ai fait que ça, j’ai travaillé avec un coach, puis Arthur Jugnot. D’ailleurs, la seule exigence de mon contrat c’était qu’Arthur me mette en scène. Sans lui, je ne l’aurais pas fait. Pour moi, c’était un gage de qualité.

 

Comment s’est passé le travail avec Arthur Jugnot ?

Il a fallu qu’il gère un grand enfant. Il y a une très bonne ambiance dans la troupe. Arthur est quelqu’un de connu et de reconnu, qui joue et met en scène, qui va très vite dans sa tête, qui donne des idées. Il n’est pas du genre caractériel. Il écoute. 

 

Comment jonglez-vous avec vos emplois du temps ?

Être hyperactif cela aide, mais cela devient compliqué. Il y a quand même un contrat implicite entre M6 et moi. Du moment que je continue à faire mon travail, que je ne néglige pas mes émissions, on me laisse. Maintenant à moi de me coucher plus tôt et d’avoir une hygiène de vie irréprochable. Je peux vous dire que l’on ne m’a pas beaucoup vu dans les nuits parisiennes ces derniers temps. Mais on m’a donné l’opportunité de jouer. J’ai choisi de le faire. Je m’adapte.

A gauche en sortant de l’ascenseur, jusqu’au 13 septembre 2014, Théâtre Saint-Georges, Paris 9e. www.theatre-saint-georges.com

 

Le pitch

Adapté du film d’Edouard Molinaro, A gauche en sortantde l’ascenseur met en scène Yann (Stéphane Plaza), un artiste peintre réputé. Alors qu’il attend chez lui la très belle et très mariée Florence, dont il est épris, leur journée risque d’être mouvementée. Sa voisine de palier sonne chez lui en petite tenue. Le mari de celle-ci, très jaloux, débarque, suivi de Florence et de son mari. Le bal des quiproquos est ouvert, orchestré par Arthur Jugnot, un habitué des mises en scène survitaminées.

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