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SeaWorld ferme son programme d'élevage d'orques

Les orques resteront dans les parcs jusqu'à leur mort car ils "ne survivraient pas" dans leur habitat naturel. Les orques resteront dans les parcs jusqu'à leur mort car ils "ne survivraient pas" dans leur habitat naturel. [MATT STROSHANE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Le parc d'attractions aquatiques SeaWorld a annoncé ce jeudi la fermeture de son programme controversé de reproduction d'orques.

«La société change et nous aussi. SeaWorld écoute et s'adapte», écrit le groupe dans son communiqué. La trentaine de mammifères marins, retenus en captivité dans les douze parcs des Etats-Unis, sera ainsi «la dernière génération» à y vivre, a annoncé le directeur général de la société, Joel Manby, dans un article du Los Angeles Time.

«Jusqu'à leur mort, les orques de SeaWorld resteront dans nos parcs». En effet, les épaulards ne seront pas relâchés dans leur habitat naturel car, habitués aux bassins et trop peu à la chasse, «ils n'y survivraient pas». Cela fait des décennies que SeaWorld ne capture plus d'orques, la majorité d'entre elles étant nées en captivité.

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Cette décision représente une victoire sans précédent pour les organisations de défense des droits des animaux dans leur campagne contre Seaworld. Celles-ci dénoncent depuis des décennies les conditions de vie déplorables dans lesquelles grandissent les orques domestiquées. 

Blackfish, le documentaire qui a changé les mentalités

En octobre 2013, le documentaire intitulé Blackfish («L'orque tueuse») avait pointé du doigt le mauvais traitement des orques en détention. Le film, qui dénonçait les dangers de la captivité sur ces animaux à l'intelligence hors du commun, relatait une série d'incidents causés par une orque appelée Tilikum.

Le reportage, largement plébiscité à travers le monde, avait suscité l'émoi du public et Seaworld avait vu le nombre de ses visiteurs radicalement chuter. Citée par HSUS, l'auteure du documentaire, Gabriela Cowperthwaite, a estimé que la décision de clore le programme d'élevage d'orques constituait "un moment charnière" et représentait un "changement décisif".

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