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Les NAC, l'engouement pour une touche d’exotisme

Karim Daoues, le fondateur de la Ferme Troppicale à Paris, présente des serpents, le 6 septembre 2013 [Jacques Demarthon / AFP]

Il y a ceux qui sont plutôt  chats ou plutôt chiens. Et il y a ceux qui sont NAC, pour nouveaux animaux de compagnie. Cette catégorie englobe les animaux de compagnie non traditionnels.

 

S’y trouvent des oiseaux (canaris, perruches), de petits mammifères (lapins, furets), des reptiles (serpents, lézards) ou des amphibiens (grenouilles). La définition va jusqu’à intégrer les phasmes ou araignées. Si le chiffre de cinq millions de têtes circule, il reste difficile à estimer.

Les pouvoirs publics ont listé les NAC d’espèces domestiques qui ne donnent lieu à aucune autorisation, et les autres. Certains animaux appartenant à des espèces protégées (hérissons) ou dangereuses (mygales, scorpions) ne sont pas autorisés, sauf avec un certificat de capacité d’établissement d’élevage.

En tout état de cause, l’achat d’un NAC doit être un acte réfléchi. Les associations de défense des animaux alertent sur l’abandon en hausse des NAC. Certains zoos recueillent même pythons ou iguanes abandonnés ou saisis par les douanes suite à des achats sur Internet. Le commerce de certaines espèces sauvages menacées d’extinction est strictement réglementé par des conventions.

 

>> Retrouvez l'ensemble des articles du cahier spécial animaux domestiques du 17 avril 2015

 

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