Battu et maltraité pendant plus de 50 ans, l'éléphant Raju a finalement été libéré de son tortionnaire grâce à l'association Wildlife SOS. Lors de son sauvetage, l'animal a laissé échapper des larmes de soulagement.
Après un demi-siècle de tortures, un éléphant indien a finalement connu le bonheur. Le 4 juillet dernier, l'association Wildlife SOS a mené avec succès une opération de libération de l'animal.
En pleine nuit, une équipe composée d'experts, de vétérinaires, de policiers et de gardes forestiers, s'est rendue auprès de l'éléphant baptisé Raju et l'a libéré de ses entraves hérissées de pointes.
Raju's spikes have been taken off & today he will take his 1st step to freedom. Will you help Raju by supporting him? pic.twitter.com/p2q5j6iBMa
— Wildlife SOS (@WildlifeSOS) 4 Juillet 2014
Un sauvetage décrit comme "incroyablement émouvant" par Pooja Binepal, porte-parole de l'association.
Une émotion d'autant plus forte que l'animal lui-même a exprimé son trouble. "L'équipe était étonnée de voir des larmes couler sur son visage pendant le sauvetage […] Nous savions dans nos cœurs qu'il était en train de se rendre compte qu'il était libéré", explique Pooja Binepal au Daily Mail.
"Les éléphants sont non seulement majestueux mais aussi très intelligents", ajoute-t-il.
Enchaîné, battu et mal nourri pendant 50 ans
Lors du sauvetage, Raju était dans un état pitoyable. Enchaîné aux quatre pattes, l'éléphant était obligé de mendier toute la journée de l'argent aux touristes et aux passants. Mal nourri, il survivait en avalant des morceaux de plastique et des papiers.
Raju souffrait également de nombreuses plaies et blessures, causées par ses entraves et les coups de son tortionnaire. "Jusqu'à ce que nous le libérions, il n'avait jamais marché sans ses chaînes", souligne le porte-parole.
Une nouvelle vie pour Raju
Une fois libéré, l'éléphant a été conduit dans un centre de soins spécialisés. Raju a été soigné, nourri et baigné.
Raju is covered in wounds from beatings & chains.Treatment has begun at #WildlifeSOS.Help plz http://t.co/vihKOQ668G pic.twitter.com/wcVSfSsgSh
— Wildlife SOS (@WildlifeSOS) 7 Juillet 2014
Désormais, il va devoir apprendre à vivre avec les humains et ses congénères. "Ce sera un long processus de réhabilitation, mais nous lui apprendrons que les humains ne sont synonymes de douleur et de brutalité", explique Kartick Satanarayan, fondateur du centre.